Les plus grands arbres se situent en périphérie de notre jardin. Certains me semblent guetter au loin, sur la frontière de notre domaine. Ce sont nos sentinelles. J’en ai fait une série de trois tableaux, portraits de ceux sur lesquels nous avons une vue dégagée. Les ciels ont été établis dans un premier temps, puis seulement toute la verdure. Ici nous avons les fameux chênes du Quercy, l’alpha et l’omega des boisements locaux : capables de s’installer dans les terrains nus les plus ingrats et constituant la population majoritaire des forêts bien établies.